Le procureur général de la République portugaise, Pinto Monteiro, est disponible pour donner un éclaircissement au Parlement, si cela est la volonté des députés, au sujet des déclarations qu'il a eu lors d'une interview au Sol.
Le CDS-PP a déposé aujourd'hui au Parlement une requête qui formalise la demande d'auditions du procureur, du ministre de la Justice, Alberto Costa, et du président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Noronha do Nascimento.
"Je vais vous dire une chose très clairement, que je ne devrais peut être pas vous dire: je trouve que les écoutes au Portugal sont faites de manière éxagérée. Moi même j'ai des doutes de ne pas avoir mon téléphone sur écoute". Voilà la phrase proférée par Pinto Monteiro dans l'interview, publiée samedi, qui a suscité la polémique de l'opposition.
Dans la requête, assignée par le député portugais Nuno Melo, le CDS-PP souligne que la constitution "consacre le principe d'inviolabilité du domicile et de la correspondance comme droit fondamental". "En conformité avec ce principe, il est interdit toute ingérence des autorités publiques dans la correspondance, dans les télécommunications et dans les moyens de communication, sauf les cas prévus dans la loi en matière de procès criminel", réfère le texte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire