Les divergences dans les politiques économiques et sociales ont marqué ce mercredi le débat télévisé entre José Socrates et Paulo Portas, dans un face à face noirci par le passé et dans lequel le premier ministre portugais a été à l'attaque.
Le leader du CDS-PP a commencé le débat avec un portrait de l'actuelle situation économique du pays, considérant que le premier ministre "ne comprend pas la réalité" et qu'il est "hautement responsable par le manque d'appui au chômeurs et pour le déprotection sociale", surtout des jeunes et de ceux qui ont plus de 55 ans.
Défendant qu'il faut baisser les impôts, qui sont trop haut, et virer les attentions pour les PME portugaises pour réanimer l'économie, Portas a rappelé que, dans l'opposition, José Socrates est arrivé à affirmer que "un taux de chômage de 6,4% était une marque d'une gouvernance ratée" alors qu'aujourd'hui elle dépasse les 9%.
Le premier ministre portugais a défendu que son gouvernement a appuyé 40000 PME et refusé la responsabilité de l'augmentation du chômage, affirmant que jusqu'à 2008, le chômage n'augmentait pas, ce qui est arrivé après la crise internationale de 2008.
Le passé gouvernant de Paulo Portas, dans le gouvernement PSD/CDS-PP, a été largement utilisé par le premier ministre, qui était toujours en train d'attaquer, affirmant que Portas était poursuivi par son passé.
Au final, Socrates a même cité un titre de film de terreur: "Souviens toi l'été dernier", "Jé me rappelle aussi de ce que vous avez fait dans le gouvernement passé et ceci ne peut pas passer sans être apprécié", a t il déclaré.
Refusant d'avoir une attitude d'optimisme mais oui de détermination, Socrates a critiqué dès lors l'opposition pour recevoir avec aigreur les informations de ce que le Portugal "sort de la récession technique" au second trimestre 2009.
Dans le débat, Portas a considéré que José Socrates a râté la gouvernance économique et social, malgré avoir été "quatre ans et demi au pouvoir", et d'avoir eu "une majorité absolue et une Président de la République coopérant".
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