Les témoins appelés aujourd'hui au Tribunal de Santo Tirso, pour déposer dans le jugement du "Gang do China", n'ont pas réussi à identifier formellement un seul des 18 suspects.
"Je n'arrive pas à les identifier" et "je ne reconnais pas" ont été les déclarations les plus entendus dans la troisième audience de ce jugement pour lequel le Ministère Public Portugais a appelé 85 témoins, toutes propriétaires ou voisins des espaces commerciales attaquées par le groupe.
Dans ce procès, 15 jeunes hommes et trois jeunes filles, résidant dans différentes localité de Vale do Ave, sont accusés de dizaines de crimes de vol qualifié et de co-auteur de vol qualifié.
"Il y a tellement d'accusations retenues pour chaque suspect que, après avoir tout dicté, il y a assurement plus de 200 crimes", a rapporté une source judiciaire.
Au chômage pour la plupart, sans aucune source de revenu licite, les 18 jeunes "se sont regroupés pour pratiquer, de mode réitérer et quasi-quotidien, des faits illicites contre le patrimoines de tiers", a référé l'accusation du Ministère Public.
Au-delà des crimes de vols qualifiés, il y a eu au procès de Santo Tirso, plus de 52 autres procès, notamment la tentative d'écrasement d'un agent de la GNR, imputé au leader du gang, Paulo "China".
Avec 20 ans, ce jeune est pointé par les polices comme un des délinquants les plus craints du Vale do Ave.
Il avait réussi à fuir de la prison de Guimarães, en août dernier, mais il a été intercepté à proximité du Bairro do Aleixo, à Porto.
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