jeudi 1 mai 2008

Motion de censure pour le gouvernement portugais

Le gouvernement portugais affronte pour la seconde fois la plus forte arme politique de l'Assemblée de la République. En cause il y a la révision du code du travail, qui a amené le PCP à avancer hier avec une motion de censure contre l'Exécutif de José Socrates, pour démontrer "le mécontentement et l'angoisse de milliers de portugais".

"Le Premier Ministre portugais est en train d'écrire une des pages les plus noires de l'histoire du PS. S'il lui reste un neurone social-démocrate, au minimum, il répudierait ces propositions", a déclaré Jeronimo de Sousa. Pour le leader du PCP, le nouveau code du travail signifie "précariser tous les travailleurs" avec la menace du chomâge et de licenciement pour inadaptation. Et, pour cela, il a annoncé "une motion de censure au gouvernement portugais", qui sera débattue le 8 mai.

Les accusations ont été rejetées par Socrates, qui garanti que la révision des lois sur le travail va bénéficier aux travailleurs. "Il n'y a pas de motion de censure au gouvernement, c'est une motion de censure au dialogue avec la concertation sociale", a critiqué Socrates.

La crise économique mondiale a été le thème par Santana Lopes, qui a proposé au Gouvernement la création d'un plan de stimulation de l'économie portugaise, comme l'a fait l'Espagne. Mais Socrates a considéré cela comme non necessaire: "Toutes les implusions à l'activité éconique ne sont pas des recettes qui manquent à notre économie. Nous avons besoin de faire ce que nous sommes en train de faire: pousser les exportations et les investissements."

Mais la discussion s'est échauffé avec Paulo Portas, qui a questionné sur les profits du gouvernement avec la hausse des prix du carburant et a critiqué les listes d'attentes pour l'opération de la Catarate. Socrates a accusé le leader du CDS de "pure démagogie" et a garanti que le gouvernement va avancer des mesures pour finir avec ces listes d'attentes.

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