Le juge du Tribunal Central de l'Intruction Criminelle Carlos Alexandre a décidé hier de faire le jugement du président de la chambre municipale de Oeiras, Isaltino Morais, accusé de 7 crimes dont un de participation économique en commerce, trois de corruption passive par acte illicite, un de blanchiment de capitaux, un d'abus de pouvoir et un autre de fraude fiscal. Sept années après avoir commencé à être enquêté, Isaltino dit qu'il va finallement pouvoir se défendre dans le lieu prévu. "Je vais au jugement sans que soit présenté une seule preuve", a réagit hier, en communiqué, réaffirmant sa "total innocence".
La première enquête sur Isaltino a commencé en 2000, dans un procès ouvert par le tribunal de Oeiras et archivé depuis deux ans. Une intervention hiérarchique dans le procès a entraîné sa réouverture et l'extraction de certitudes pour le Département Central d'Investigation et d'Action pénal de la PJ. En cause, il y avait des suspissions de fraude fiscale, enrichissement illicite et possession de comptes illégaux au nom d'un neveu, en Suisse. Lorsque l'affaire est devenu publique, en avril 2003, Isaltino était ministre de l'Environnement et des Villes de Durão Barroso, poste qu'il a abandonné.
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